Lundi 28 février : découverte de Maurice

La nuit nous attrape alors que nous survolons la Tunisie et la Lybie. Nous dormons peu, mais le vol passe quand même assez vite malgré ses 11h30, et déjà le fumet des haricots rouges en sauce avec omelette nous annonce que la descente d’approche est imminente. Le 777 se pose sur le tarmac de Mahebourg et avant même que la porte ne s’ouvre, nous comprenons que la météo est de la partie ! Pour fêter ça, alors que tout le monde se lève pour attraper ses bagages, Eliott ne trouve rien de mieux que d’exploser sa couche avec un caca qui lui remonte jusque dans le cou… Papa s’y colle et en profite pour alléger la tenue du jeune homme en prévision de ce qui s’annonce dehors ! Nous bénéficions d’une file d’attente améliorée pour les familles aux formalités d’entrée et trouvons à la sortie les guides de notre tour opérateur qui nous conduisent au minibus destination l’hôtel. Il est de l’autre côté de l’île, à l’opposé de l’aéroport et si nous empruntons tout d’abord l’autoroute centrale en direction de Port-Louis, le chauffeur décide de bifurquer après une vingtaine de kilomètres pour éviter les bouchons de la capitale. Nous filons alors sur les petites routes qui serpentent au milieu des champs de canne à sucre, la principale culture locale. Il s’agit alors de bien tenir Eliott, allongé dans sa coque à côté du chauffeur !

Mais il s’endort bien vite et ne profite pas des superbes paysages, vallées verdoyantes, pitons rocheux, cultures ou terres sombres qui jalonnent le parcours. Il ne voit pas non plus les nombreux arrêts que nous faisons pour ne pas téléscoper les pèlerins hindous qui marchent sur le bas côté en portant des chars à la gloire de Shiva ou Ganesh.

Tous convergent vers un temple de la ville de Triolet, proche de notre hôtel, à l’occasion de la fête de Namah Shiva qui a lieu ces jours-ci.

Notre hôtel « Villa Montplaisir » est le dernier, mais pas le plus mal placé, en bordure de plage et doté d’un très beau jardin entretenu et de sa piscine. Une trentaine de chambres en rez-de-jardin ou 1^er étage donnant toutes sur la piscine sont bordées par un bar-restaurant avec vue sur la mer.

Dans la nôtre nous attend un berceau. Nous avons raté le petit-déjeuner et profitons de la matinée qui reste pour bien ranger toutes nos affaires pour être tranquilles pour le séjour et nous doucher, testant ainsi la baignoire gonflable d’Eliott amenée pour l’occasion : parfaite ! Puis exploration de la piscine avant de tester le restaurant pour déjeuner à la vitesse Mauricienne (30 min pour avoir la carte alors qu’il n’y avait que 2 autres clients dans le restaurant quand nous sommes arrivés…). Petite sieste pour Thomas et Eliott pendant que Karine lézarde au bord de la piscine, puis réunion à 15h avec le guide du tour opérateur qui va essayer de nous vendre ses excursions. C’est là que nous nous rendons compte que nous avons oublié dans l’avion notre Routard et notre Guide Vert… Mais un jeune couple français se propose de nous prêter le sien à l’occasion. Puis direction la plage pour tester la baignade grandeur nature. L’eau est chaude et claire, peu profonde jusqu’à la barrière de corail. Mais jusque là, même si le corail est essentiellement mort, il grouille de petits poissons colorés que Thomas file photographier. La plus étonnante rencontre reste celle d’un gros poisson brun-caca d’oie, rond, sans queue et avec de frêles nageoires atrophiées.

Eliott essaie sa combinaison intégrale anti-UV et s’en donne à cœur joie dans les bras de Maman dans l’eau cristalline. Mais il perd ses lunettes de soleil dans le sable, nous nous en rendrons compte seulement le lendemain… La poisse continue !

C’est l’autre restaurant de l’hôtel qui prend en charge le dîner et celui-ci avalé, nous filons nous coucher pour récupérer jusqu’à…10h le lendemain (avec 2 tétées entre-temps quand même !), soit trop tard pour le petit-déjeuner servi jusqu’à 9h30…