Jours 28-29, 2-3 août : du désert à la civilisation

Voilà notre dernière journée qui commence assez matinalement car nous avons rendez-vous à 9h à l'hôtel avec un gros 4x4 Toyota Land Cruiser : Karine nous a concocté pour dernière sortie une séance de Dune Bashing, comme ils disent par ici. Nous retrouvons un jeune couple de londoniens déjà installés sur la 3eme banquette et embarquons en direction du désert, à une cinquantaine de kilomètres de Dubai.

Peu à peu la rare végétation disparait pour céder la place à un pur désert de dunes du plus bel effet !

Après un petit arrêt pour dégonfler un peu les pneus, nous voilà partis, bien accrochés dans le 4x4 renforcé, pour attaquer les dunes comme au Paris-Dakar : impressionnant !

Notre chauffeur connait visiblement son véhicule et ses capacités et nous promet quelques belles frayeurs au moment de basculer au delà d'une crête vers l'inconnu ou en osant quelques pentes démentielles en montée comme en descente !

Jusqu'au moment où nous nous trouvons enlisés, ce qui devait bien finir par arriver... C'est l'occasion de descendre un peu dans le sable pendant que le pilote s'escrime à sortir son engin de l'ornière.

Nous changeons de place pour laisser les anglais à l'avant et refaisons une petite session avant d'aller regonfler les pneus  et prendre quelques rafraichissements dont nous ne savons pas bien s'ils sont ceux promis dans l'offre ou pas... C'était ou pas et nous reprenons la route.

La discussion s'engage bien vite puisque la prestation était censée comprendre les boissons fraiches, mais surtout une balade en chameau et du sand board (du snowboard sur sable dans les dunes), ce que confirment les anglais. Visiblement notre chauffeur n'est pas vraiment au courant de ce qu'il devait nous proposer... Demi-tour et retour au camp où il nous dépose auprès du chamelier et va faire le plein d'eau et de jus de fruits après avoir appelé l'agence...

Les 2 chameaux ont l'air ravis de voir débarquer la famille Constantin ! Pauvres bêtes... Elles survivront cependant.

Tout le monde y passe mais force est de constater que Théo ne s'est pas fait un copain...

Nous reprenons vraiment la route car malgré de nouvelles discussions le sand board parait impossible car ce n'est pas ici que ça se passe... Tant pis, on s'est quand même bien amusés. Mais arrivés à l'hôtel cela nous vaut une nouvelle séance de négociation téléphonique avec l'agence avant de payer le chauffeur avec une ristourne pour ce manquement.
Bon, nous nous remettons de nos émotions avec le pique-nique que nous avons acheté hier soir avant de filer à la piscine.

Nous avons possibilité de rendre la chambre à 14h et de continuer à utiliser la piscine. Donc une fois les sacs dans la voiture, nous gardons de quoi nous changer et partons tous faire plouf au soleil alors qu'il fait 44 degrés à l'ombre... Eliott s'en donne à cœur joie et demande à ce qu'on lui mette la tête sous l'eau. C'est bon signe pour l'avenir ça !

Du haut de notre piscine, nous avons une vue complète sur le quartier. Nous vous avions expliqué qu'il était en construction et un peu abandonné, faute à la crise sans doute : d'ici on se rend bien compte que la ville se gagne sur le sable...

Après le goûter, nous quittons vraiment le Premier Inn où nous avons passé du bon temps pour une dernière visite de la ville. Notre avion décollant à 3 h du matin, nous devons être à l'aéroport avant minuit, donc nous avons largement le temps de profiter encore un peu. Direction Mall of the Emirates, le 2 eme grand centre commercial à voir ici. Le soleil se couche tranquillement et nous offre une vue magnifique sur la skyline : c'est même la première fois que nous voyons un ciel bleu car ici le soleil cogne si fort qu'il y a en permanence une sorte de voile qui bouche l'horizon. C'est le moment de dire adieu à la Burj Khalifa.

Puis nous gagnons le fameux mall et là, à peine entré dans le parking sous-terrain, Théo n'en peut plus à la vue des voitures de sport, se met à suffoquer : "je peux plus respirer tellement c'est trop beau !".
Thomas trouve la meilleure place qui soit, à côté d'une Ferrari California.

Les gars n'en peuvent plus ! Ca réhausse bien notre Nissan, non ?

Nous nous baladons ensuite entre les boutiques, de luxe pour partie, mais aussi de toutes les chaines qu'on trouve dans le monde entier. La déco est plutôt sympa dans la galerie.

Karine se trouve 2 maillots de bain (il serait temps mais ce n'est pas perdu !) et nous devons faire un détour obligatoire par un magasin de jouets où Eliott se fait de nouveaux amis cools !

Ce centre commercial vaut également pour sa fameuse piste de ski de 400 m où il fait -4 degrés... Ce projet fou a coûté près de 250 millions de dollars, et il a fallu près d'un mois pour faire descendre la température jusqu'en dessous de zéro. Entre 2000 et 4000 personnes y viennent tous les jours. Il faut compter environ 50€ pour une séance, mais les afficionados trouvent des formules d'abonnement plus intéressantes.

Comme dans tout mall qui se respecte, il y a un Carrefour et nous faisons les dernières emplettes de dattes et d'épices.
L'heure tourne et nous nous dirigeons vers le food court. C'est le MacDo qui emportera nos suffrages pour le meilleur rapport quantité-prix avec les quelques dirhams qu'il nous reste. Eliott nous fait un beau pipi ni vu ni connu sur la banquette (plastique heureusement)...

Ciao les GT (en retournant au parking, on se trompe d'étage et on arrive au valet parking : Théo a manqué de s'étouffer à nouveau...) ! Il s'agit de rendre maintenant notre Nissan Sunny à l'aéroport, l'occasion une dernière fois de traverser la ville sous les gratte-ciel illuminés.
Budget nous apprend que nous avons passé 3 fois un péage : info intéressante car on savait qu'on avait une puce sur la voiture, mais impossible de savoir quand on était sur un telle route, ni à quel endroit commençait la zone payante...
Il est à peine plus de minuit lorsque nous arrivons dans la zone de départ et pour la dernière fois nous reconfigurons les sacs pour avoir en cabine ce qui est fragile et ce qui pourra nous être utile (polaires, pantalons...). La jeunesse va se mettre à ronfler sur les banquettes avant l'embarquement, mais avant cela, une dernière petite pose devant la Mac Laren MP4-12C à gagner à la loterie du Duty Free. Les amateurs apprécieront...

Les 2 vols se passent bien, avec de petits ronfleurs, et l'escale à Kiev passe bien vite.

Arrivés à Paris, certains prennent conscience que les vacances (du moins celles en terre inconnue) sont derrière...

Nous nous installons dans la gare TGV, par chance juste à côté de notre porte d'arrivée donc pas besoin de galérer en navette avec nos sacs. Malgré nos prières, la compagnie n'a pas perdu notre poussette comme l'an dernier : vu son état et son peu d'utilité désormais, on aurait apprécié ne pas la revoir !
Le voyage n'est pas fini car notre TGV n'est pas direct : nous changeons au Mans pour un TER. Thomas en tongues au Mans, c'est bien la première fois ! Nous avons la joie de tomber sur le quai sur notre cousin de Nantes (et étudiant à Angers) Marc-Antoine qui revient, lui, de 15 jour au Canada. Déjà nous partageons nos récentes aventures respectives !

Arrivés gare Saint-Laud, nous retrouvons notre chauffeur du jour, Huguette, avec notre Scénic, qui tel un tuk-tuk, emportera difficilement nos bagages pour un dernier trajet vers notre home sweet home !