Jour 20, 25 juillet : surfin' Weligama

Publié le par KTTOE

C'est aujourd'hui que nous quittons Mirissa, mais comment partir après avoir goûté ses vagues et sans avoir essaye de les surfer ? Nous nous sommes renseignés hier soir avec la réception de l'hôtel sur les leçons de surf et avons convenu avec le prof, qui avait déjà 3 personnes entre 9h30 et 11h30 et seulement de la place à midi, que nous nous déciderions ce matin au petit déjeuner en fonction de la météo. Cette nuit il a plu, comme d'habitude, et ce matin ça continuait au niveau des trombes d'eau. Mais, alors que nous trainions au petit déjeuner, les choses ont commencé à s'arranger jusqu'à devenir franchement sympathiques vers 10 h, comme hier finalement. Confirmation fut donc donnée au surf'master qui devait passer nous prendre à midi pour aller sur une autre plage, à Weligama, où il y a un bon beach break sécurisant sur une plage relativement plate où l'on a pied assez loin.

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Après cette photo prise par Karine avant notre départ puisqu'elle resta à la piscine avec Eliott et nos sacs, vous devrez nous croire sur parole car les médias n'ont pas été conviés à cette masterclass... Eliott, resté lui aussi, pose pour immortaliser ses piqures de moustiques impressionnantes (malgré bracelet, prise électrique et aspersion d'antimoustique quotidienne...) !

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Après une initiation au take-off sur le sable, chacun part à l'eau sa board sous le bras, le leash à la cheville. Pour les connaisseurs, Thomas à une Bic en 9 pouces. Pas vraiment une longboard, mais de bonnes dimensions quand même, ce qui est préférable quand on débute et qu'on ne surfe pas des rouleaux très rapides mais plutôt des vagues déroulantes avec écume.
Le prof reste avec les gars et les lance à l'arrivée des vagues pour les aider à prendre de la vitesse. Tous deux se débrouillent bien et sont pas mal équilibrés. Il est surtout impressionné par Oscar qui a un style très efficace et confirme ses aptitudes révélées l'an dernier à Kuta Bali lors de notre première session.
Thomas évite ses 2 grosses erreurs de l'an dernier : oublier de mettre un lycra (la planche brule le torse à la longue avec la wax) et vouloir surfer toutes les vagues qui se présentent... En effet, il faut de l'énergie pour nager très fort et prendre de la vitesse avant le take-off, ce qui devient vite impossible quand on est fatigué. Donc de la mesure et un bon choix de vagues, la clef du succès. Cela s'avère payant et c'est l'éclate totale pendant 1h30, malgré un grain monstrueux pendant un bon quart d'heure qui piquait les bras et la tête !

Après cette super session, les 3 surfeurs retrouvent Karine et Eliott qui avaient entamé un déjeuner à l'hôtel. En attendant ses hommes ce matin, Karine a aussi surfé, mais sur Internet, et nous a dégoté un hôtel chic et charme à moitié prix en "dernière minute",  le Royal Beach Resort. Il s'agit d'une belle propriété de style colonial de seulement 15 chambres (avec nous il doit y avoir 3 chambres occupées...), avec une belle piscine dans un jardin de cocotiers géants au bord de l'océan et ses rouleaux encore plus puissants que ce que nous avons croisé jusqu'à présent. Ce sera notre étape luxe du séjour, mais pour le prix (45€) de ce qu'on payait à Trincomalee pour un hôtel, certes bien placé, mais un peu miteux quand même !
Après s'être restaurée, la tribu remonte dans un bus en direction d'Induruwa, notre prochaine étape à environ 2 heures de route (60 km...).

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Nous sommes à l'arrière, près d'un des haut-parleurs qui crache de la variété sri lankaise à fond pendant tout le voyage... Pas bon pour la sieste ça !

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Le chauffeur roule comme un taré, comme souvent, et finit par se faire chopper au radar jumelles par la police... Cela nos vaut un arrêt de 2 minutes pendant lequel lui et le contrôleur vont discuter avec les policiers mais ne sont visiblement pas inquiétés puisque nous repartons aussitôt... et aussi vite, si ce n'est plus !

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Le contrôleur du bus se trompe quand Thomas lui dit où on va et nous fait payer un billet pour la moitié de la destination. On s'attendait à ce qu'il nous vende un second billet, mais non. Par contre, quand on lui demande s'ils peuvent nous déposer devant le Royal Beach, il nous dépote en quatrième vitesse devant un autre hôtel et nous sommes quittes pour 300 roupies de tuk-tuks (2 à cause des bagages) pour faire le dernier kilomètre, soit le prix de tout le reste du trajet en bus...

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Enfin, nous y voilà et nous ne regrettons pas notre choix car nous découvrons un très bel endroit, stylé avec plein de boiseries exotiques. Nous profitons d'une chambre spacieuse avec balcon au dessus des cocotiers, de la piscine et de l'océan indien, de l'eau chaude avec de la pression, un frigo et la télé. Y'a juste le wifi qui déconne et va nous faire prendre du retard sur notre blog. Nous profitons du coucher de soleil au bord de l'eau et les 3 plus téméraires prennent un bain mémorable dans les vagues d'une puissance inouïe dont nous apprendrons ensuite qu'elles font plusieurs noyés chaque année à cause des lames de fond qui peuvent entrainer au large. Gloups ! Tant pis ! On a survécu et c'était absolument génial ! Karine et Eliott ont préféré jouir de la belle piscine.

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Le restaurant de l'hôtel nous propose une carte forcement un peu plus chère mais avec une qualité là-aussi un cran au-dessus. Les gars se régalent de bâtonnets de thon panés, Karine d'une délicieuse salade de poulet à l'ananas et Thomas du plus copieux et fin curry de poisson assorti de sa portion de riz pour 6 personnes (qu'il n'a pas terminée il est vrai...).

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Presque toute la famille tient dans l'imperial size bed (genre 2,30m de large) et la tente d'Eliott reste à nouveau ce soir au fond du gros sac.

Publié dans Holidays

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