Everglades - 11 avril 2010

Publié le par KTTO

Oups ! Fichu décalage horaire… Nous voilà encore réveillés à 6h du mat… Ce n’est pas hyper grave puisque nous partons en expédition dans les Everglades et qu’il faut s’y préparer un peu. C’est aussi l’occasion de dire au revoir à Farrar, Deily et Sebastian qui s’envoleront lundi pour Paris et ne seront plus là quand nous rentrerons ce soir. Il n’y a que le pauvre Otto qui ne fera pas partie du voyage (son boss a viré 7 salariés à cause de la crise et du coup ceux qui restent doivent assurer le boulot : plus de vacances !) et qui repassera nous voir dans la semaine.

 

 

Nous partons avec notre pique-nique vers 9h30, direction le sud, pour obliquer vers l’ouest une quarantaine de kilomètres plus au sud et entrer dans le parc national des Everglades. Notre principal attraction du jour est la Shark Valley : aucune idée d’où viennent les requins dans cette histoire, car il s’agit de partir à la découverte des marais !

 

Nous tombons très bien car le prochain tour du tram part dans 10 minutes : il va nous emmener, guidés par un Ranger du parc, pour une boucle de 24 kilomètres au milieu des herbes folles les pieds dans l’eau. Le tour peut aussi se faire en vélo, à son rythme, mais nous estimons ne pas avoir le temps d’en louer ; et puis ce serait un peu long pour Oscar. En outre, les Rangers, sympathiques et plein d’humour, expliquent en long et en large tout ce que nous voyons (et ne voyons pas !), ce qui vaut le coup.

 

 

 

A peine quittons-nous le parking que le premier alligator pointe le bout de son nez pour la grande joie des gars car on va en voir un paquet.

 

 

 

 

 

PAY 6957 L’intérêt des Everglades réside également dans la variété d’oiseaux qu’on y rencontre. On y trouve des aigrettes, en nombre, des hérons, blancs ou bleus, des pélicans, des aigles chauves, des éperviers, des ibis, un bel oiseau rose au bec en spatule (« roseate spoonbill ») et le fameux alingha, un grand oiseau noir au dos rayé de blanc, qui a la particularité d'étendre ses ailes au soleil pour s’en servir de radiateur. Petite galerie :

  

 

 

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Notre guide nous propose plusieurs arrêts pour nous expliquer comment fonctionne cet éco-système particulier. Elle va dans la vase avec son bâton pour nous montrer la différence entre la vase et les concrétions de calcaire qui forment le sol du marais et nous montre, expérience chimique à l’appui, comment les pluies acides attaquent en fait le calcaire depuis des millions d’années pour creuser petit à petit le sol.

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Il y a différentes essences d'arbres dans les Everglades, dont le cyprès, mais une variété petite au feuillage vert : ce n'est pas la Toscane !  

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A mi-chemin de la boucle se trouve une tour d’observation sur laquelle nous montons nous dégourdir les jambes et embrasser une vue plus globale des marais. En route vers la tour, nous croisons un bel alligator juste au bord du chemin…  

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C’est à partir de là que nous commençons à voir des tortues et des bébés alligators, mais aussi toujours des gros.PAY 7052  

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 De retour au parking il est juste l’heure de pique-niquer, au bruit peu rassurant du tonnerre qui gronde au loin. Si nous avons bénéficié d’un sacré soleil toute la matinée, la pluie ne va pas tarder à arriver. En effet, quelques minutes après que nous nous soyons arrêté au Miccosukee Indian Village pour acheter 2 petits alligators souvenirs, le ciel éclate et les essuie-glaces peinent à évacuer l’eau du pare-brise… C’est un peu mort pour le reste de l’après-midi…

 

 

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Nous pouvons toutefois nous arrêter à la Big Cypress Gallery, une galerie photo de l’artiste Clyde Butcher, un spécialiste de la photo de paysage noir et blanc en grand format. Il a magnifié les grands parcs nationaux américains (Yosemite, Death Valley, Monument Valley, Yellowstone, etc.) et bien sûr les Everglades, en inventant un agrandisseur qui permet de tirer en plus de 3 mètres de large les négatifs pris à la chambre. Les tirages originaux signés sont malheureusement hors de prix... Mais il reste à découvrir ici : http://www.clydebutcher.com/

 

La route passe ensuite par Ochopee, le plus petit bureau de poste des USA, et ses 4 habitants !  

 

 

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Nous poussons ensuite jusqu’à Everglades City, un village de pêcheurs typique dans la mangrove de palétuviers, aux maisons sur pilotis et jusqu’au « bout de la route", à Chokoloskee, au bord des Ten Thousand Islands, où les eaux sont censées être bleu turquoise. Mais ce n’est pas vraiment le cas aujourd’hui !

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La route du retour est un peu tristounette, tout juste égayée par 2 zouaves qui se chamaillent à l’arrière de la voiture. On se consolera avant d’aller au lit avec une omelette agrémentée de persil… en tube ! Ca ne s’invente pas… PAY 7097

Publié dans Holidays

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C
<br /> Bravo !nous suivons de prés votre pérégrination avec les belles photos des oiseaux variés .Bonne poursuite et bisous à chacun ;<br /> <br /> MAMAN et PAPA<br /> <br /> <br />
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