La longue route : Ponts de Cé - Fort Lauderdale (8-9 avril 2010)
De retour de l’école, après un petit passage par la garderie, c’est la coiffeuse qui accueille Théo et Oscar à la maison pour un petit rafraichissement de la tonsure en vue de notre voyage.
On finit les restes du frigo et au lit les petits ! Eux vont pouvoir commencer leur nuit pendant que Papa et Maman terminent les bagages, les lessives, le grand ménage de la maison afin de la laisser propre pour la famille Celada qui va l’occuper quelques jours en notre absence.
Minuit sonne ! Il est temps de s’activer : notre vol Paris-Madrid décolle à 6:45 et nous devons être à Orly Ouest 3 heures avant pour l’enregistrement. Thomas réveille les gars et les habille pendant que Karine ferme les derniers sacs et fait l’inspection générale de la maison. En voiture ! Après s’être toutefois assuré que les 2 sièges auto passeront bien dans le grand sac que nous avons prévu à cet effet. Nous sommes plutôt fier d’avoir cette fois-ci pas trop mal géré les bagages : pour la soute, deux sacs de vêtements, 1 sac de matériel de plongée et le sac des rehausseurs auto. Nous gardons en cabine le sac photo de Thomas avec l’ordi portable et le sac à dos de Karine qui contient comme à notre habitude un change complet pour chacun en cas de perte des bagages, ainsi que les indispensables tongues !
Un petit détour par le plein d’essence pour assurer le coup et nous voilà sur l’autoroute filant à vive allure, sans être doublé une seule fois entre les Ponts de Cé et Orly, avec 2 petits ronfleurs dans notre dos. Petite pause café pour le chauffeur qui dépose ensuite Karine et les enfants au terminal de départ et file garer la voiture au P7 qui ouvre seulement à 3h30, à l’heure à laquelle démarre le balai des navettes gratuites.
L’aérogare est désert ! Première mauvaise nouvelle : l’enregistrement commence non à pas à 3h45 mais à 5h… Et comme dit une hôtesse d’Iberia : « Ce n’est pas Iberia qui vous a dit de venir 3h avant, c’est l’agence… ». Au moins, nous sommes les premiers à former la file d’attente et à aller enregistrer, ce qui nous permet de choisir les bonnes places, surtout pour le vol suivant qui sera beaucoup plus long.
La suite des mauvaises nouvelles, c’est qu’on a choisi Iberia, pour ses tarifs, mais, nous allons vite le découvrir, pas pour la qualité de service... Nous décollons donc à 6h45 comme prévu, pour atterrir à Madrid à 8h35 : pas de petit déjeuner à bord… ! Même pas de rafraichissement, tout est payant comme dans une low-cost... Pas d’écran, hôtesses pas particulièrement aimables, pas de presse… Il n'y aura pas non plus de jouets pour les enfants, ni d’écrans individuels dans le long courrier dont le vol va durer 9h30…
Arrivés à Madrid, dans le bel aéroport Barajas, nous cherchons donc à déjeuner et c’est finalement au Mc Donald's que nous échouons, histoire de s'offrir un copieux déjeuner pour 4 pour le prix d'un seul dans n'importe quel autre boui-boui de l’aérogare.
Pour notre correspondance, nous devons rejoindre un autre terminal en empruntant un métro automatique :
A notre grande surprise, nous n’avons même pas besoin de repasser à la fouille avant d’embarquer vers les USA ! Par contre nous avons l’honneur d’entendre une annonce dans les haut-parleurs à la recherche de la «Constantin family » car il semble que le fameux formulaire Esta de l’immigration américaine que nous avons rempli en ligne il y a quelques semaines n'est pas tout à fait raccord avec nos informations de vol... Nous nous trouvons à l’arrière de l'avion et par chance, nos voisins de rangée, qui étaient séparés, demandent à rejoindre des places libres contigües et nous nous retrouvons avec 6 sièges pour nous. Ces aises nous conviennent d’autant plus que nous allons prendre 1h de retard au décollage à cause d’un passager non en règle avec son passeport qui devra redescendre de l’avion, puis une file d’attente en bout de piste de décollage.
Le vol se déroule sans encombre, avec quelques bonnes périodes de sommeil grâce à l’espace dont nous disposons, et les gars se tiennent à peu près tranquilles, se faisant même quelques copains en fin de voyage dans les rangées adjacentes.
Enfin le pilote nous annonce l’arrivée dans 15 minutes sous un ciel partiellement nuageux et 31°C ! Et effectivement, lorsqu'on jette un oeil par le hublot, le spectacle des eaux turquoises commence à nous mettre en conditions !
L’attente pour la douane est un peu longue car nous sommes dans les derniers à sortir de l’avion, mais nous avons ensuite la chance de tomber tout de suite sur la petite navette qui nous conduit chez Dollar où nous allons récupérer la voiture. Nous avions réservé une Chrysler Sebring, mais aurons finalement une Hyundai Sonata… Peu importe finalement car elle est très spacieuse et tous les sacs rentrent allègrement dans le coffre. Nous n’avons pas de GPS puisque les Celada vont nous en prêter un, mais avec le flair de Thomas et le copilotage de Karine grâce aux infos Google Maps, nous trouvons immédiatement la bonne Highway et arrivons à destination une trentaine de minutes plus tard. La grande villa se trouve dans un lotissement privé gardé par un portail automatique. Idéalement placée entre un petit centre commercial où tout est sous la main et un ancien marais domestiqué et démoustiqué (!), elle permet également un accès à l'autoroute la plus pratique pour nous en 2 minutes montre en main.
Nous faisons connaissance de Otto, Daily et Sebastian, puis de Farrar à son retour du travail. Les enfants ne sont pas timides bien longtemps et commencent bien vite à faire les fous-fous ensemble avant de finir dans la piscine et le jaccuzi sur la terrasse.
Nous ne serons pas très long à rejoindre notre lit après cette journée à rallonge… C’est sans difficulté dans ce lit king size où il y a de la place pour 4 comme Thomas...